C'est mal de se moquer...
Mais il faut dire que là, c'est vraiment la grosse loose...
Lu dans "Le Parisien" ce jour:
"La fête entre médecins et internes s’était terminée dans des conditions plus que mouvementées… Dix membres du personnel soignant de l’hôpital de Rangueil à Toulouse (Haute-Garonne) ont été placés en garde à vue, lundi et mardi, dans les locaux de la Sûreté départementale (SD). Les policiers ont agi dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par deux juges d’instruction du tribunal de Toulouse, en charge d’une enquêteaprès d’importantes dégradations, commises dans la nuit du 7 au 8 juillet 2011, dans ce centre universitaire hospitalier.
Une bataille de mousse avec les extincteurs
Selon les premières investigations, un responsable de service, chef de clinique en gynécologie, avait lancé, par courriel, une invitation à l’attention de ses collègues pour se retrouver dans les locaux d’un bloc opératoire, récemment désaffecté. Il précisait encore dans son mail de se munir « de battes de base-ball pour tout casser ». Un interne en anesthésie avait été chargé de ramener de l’alcool et du matériel hi-fi, puis avait forcé une barrière de parking limitant l’accès aux lieux, pour permettre aux « invités » de se stationner le plus près possible du bâtiment. Au cours de la « soirée », deux internes et un médecin s’étaient suspendus à un appareil d’éclairage d’une table d’opération avant de dégrader le matériel.
Vers 2 heures, plusieurs employés du service de sécurité de l’hôpital étaient finalement intervenus pour mettre fin à cette soirée « sauvage ». « Des patients du service gérontologie, situé dans le même bâtiment que le bloc où se tenait cette soirée, avaient sollicité le personnel de sécurité parce qu’ils ne pouvaient pas dormir à cause du bruit, confie une source proche de l’affaire. Des vitres, des portes et des murs avaient été largement dégradés. »
Quelques minutes après le départ des derniers « fêtards », dont certains n’appartenaient pas à l’hôpital, un feu s’était déclaré dans le bloc opératoire. Les agents de sécurité avaient eu du mal à le maîtriser car les extincteurs des lieux avaient été vidés de leur contenu, au cours d’une bataille de mousse à incendie… Une partie des patients avaient dû être évacués, à cause des risques d’explosion liés à la présence de conduits à oxygène, non loins des lieux de l’incendie. Mercredi soir, médecins et internes ont été remis en liberté. Leurs auditions ont été transmises aux juges d’instruction. « Nous ne ferons aucun commentaire sur cette affaire », a précisé, mercredi soir, une source proche de la direction de l’hôpital."